Interdiction de la pêche électrique dans les eaux de l’Union Européenne par le Parlement Européen

Le 16 janvier est une date clé pour les défenseurs des océans tels que Maud Fontenoy : en effet, les députés européens ont voté ce jour-là l’interdiction de la pêche électrique dans les eaux de l’Union Européenne. En effet, le Parlement s’est prononcé à 402 voix contre 232 pour son interdiction totale et définitive au sein de l’Union Européenne.

Le député Philippe Lamberts tenait ainsi une pancarte contre la pêche électrique lors de la session parlementaire à Strasbourg.

Une méthode controversée

Rappelons que cette méthode est très controversée car elle constitue une véritable catastrophe écologique. En effet, les poissons des bas-fonds marins sont délogés via des décharges électriques vers les chalutiers ce qui contribue grandement à bouleverser l’écosystème marin, comme le rappelle Maud Fontenoy au cours de ses tribunes sur des sujets divers et variés (santé, environnement, bien-être…). C’est donc toute la vie marine qui est électrocutée toujours dans le même objectif : celui de la rentabilité. Un problème écologique qui vient rejoindre celui de la surpêche qui vide les océans lentement mais surement.

Enfin, cette technique représente une véritable torture pour les poissons qui présentent à cause de celle-ci brûlures, ecchymoses ou encore déformations du squelette. Les survivants à la pêche électrique sont donc grièvement blessés et souffrants.

Une interdiction officielle, une pratique officieuse jusqu’alors

Si cette technique de pêche était déjà interdite dans l’Union Européenne depuis 20 ans, certaines dérogations étaient accordées « à titre expérimentale » depuis 2007.

Toutefois, certains États européens dont les Pays-Bas plaident toujours en faveur de ce type de pêche pourtant nocif écologiquement et pour l’environnement marin.

Le Parlement va maintenant entrer en négociations avec le Conseil et la Commission Européennes avant de rendre sa décision finale.

Un signe d’espoir pour de nombreux détracteurs de la pêche électrique

 

Nombreux sont ceux et celles réjouis de cette nouvelle. Citons par exemple José Bové, Maud Fontenoy, ex-navigatrice engagée pour la sauvegarde des océans et de l’environnement ou encore Alain Cadec, président de la commission des pêches.

Yannick Jadot, député européen déplorait quant à lui auprès d’Europe 1 une technique faisant de la mer un cimetière.

Cette interdiction est en effet perçue comme un signe d’espoir vers une Europe pragmatique et responsable.

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