Comment les fake news tentent d’influencer les résultats de l’élection présidentielle au Cameroun
Le terme “fake news” est sans doute celui qui a été le plus utilisé sur les réseaux sociaux depuis presque deux ans. L’élection américaine a été l’occasion de voir l’influence néfaste des rumeurs et des fausses informations ayant pullulé sur internet, et se diffusant même dans la presse généraliste.
A ce titre, le scrutin pour l’élection du Président de la République du Cameroun n’a pas fait exception, et profitant de la liberté d’expression, certains candidat de l’opposition se sont littéralement lâchés, soit directement, soit en se cachant derrière leurs partisans. Le cas de la pseudo-affaire des observateurs démontre comment un simple raccourci sans conséquence a été manipulé par l’opposition.
Alors même que l’élection présidentielle était de plus en plus emporté par un ouragan de fake news venu de l’opposition, afin de perturber le scrutin, la population espérait avoir un peu de répit après le vote. Il n’en a rien été, et une affaire montée de toute pièce contre des observateurs indépendants en est une nouvelle preuve.
Ainsi, des observateurs internationaux et indépendants sont venus au Cameroun afin de s’assurer de la transparence du scrutin. Ces observateurs étaient ainsi clairement désignés comme étant indépendants sur le badge qu’ils portaient en permanence durant les moments de vérification du scrutin dans les différents bureaux électorales du pays. Ils s’étaient d’ailleurs enregistrés auprès du Ministère de l’intérieur en tant que tel et aucune confusion ne pouvait être faite.
Cependant, afin de signaler d’éventuels irrégularités, ces observateurs utilisaient l’application de l’ONG Transparency InternationaL De là est né la confusion, certains supposant alors qu’ils étaient les employés de l’organisation, ce qui n’était pas le cas, Transparency n’ayant dépêché aucun de ses membres sur place.
De cette imprécision est né une fake news, venu de l’opposition, comme quoi ces observateurs n’en seraient pas réellement, afin de discréditer leur travail, et le fait qu’ils n’aient pas constaté de graves irrégularités.