Histoire

Découvrir l’histoire de Levallois-Perret

Dans le département des Hauts-de-Seine, en Île-de-France, se trouve la ville de Levallois-Perret. Sous l’égide du maire Patrick Balkany‎, plus de 63 000 âmes y vivent. Entre praticité de la cité et cadre de vie proche de la nature.

Levallois-Perret n’est pas une banlieue comme les autres. Située à quelques kilomètres du centre-ville parisien, elle s’est en effet rapidement imposée comme le lieu de vie le plus agréable de toute la région.

Mais ce sacre ne s’est pas fait en une nuit. L’histoire de Levallois-Perret a commencé des siècles plus tôt, alors que l’Homme acquérait la maîtrise des outils…

L’âge des premiers Hommes

Levallois-Perret, histoire et immobilier

Il fallût attendre le 20e siècle pour dénicher des traces de l’histoire de Levallois remontant à l’antiquité. C’est en effet dans le lit de la Seine que des chercheurs découvrirent des galets caractéristiques d’un procédé de débitage de l’ère Acheuléenne.

Il y’a 300 000 ans, les premiers hommes sédentaires avaient établi un campement à Levallois-Perret. Déjà à l’époque, la commune était considérée comme propice à l’investissement immobilier

Il était une fois des rois, des princes et des princesses

Durant le moyen-âge, l’histoire de Levallois-Perret est étroitement liée à celle de Vichy.

En 614, le roi des francs, Clotaire II, y fait construire sa résidence principale et l’école royale de la France. Il faudra attendre l’an 625 pour voir la fin des travaux et l’emménagement de Sa Seigneurie. L’année suivante, le palais est le lieu du mariage entre son fils, Dagobert 1er, et la princesse Gomathrude.

4 ans après ses fiançailles, Dagobert 1er, devenu roi des francs, y assiste à la naissance de son premier fils : Sigebert III.

885 marquera la fin du palais des francs et des bourgades environnantes. Mis à feu par les normands, il n’en reste que plus que quelques traces.

Ce n’est pas pour autant que Levallois-Perret tire sa référence pendant le moyen-âge. En 1429, Jeanne d’Arc y rassemble son armée lors de la levée de Montjoie. Aux temps des seigneurs et des chevaliers, l’histoire de Levallois-Perret s’est écrite sur une lame de fer guidée par la foi et recouverte de sang.

L’influence de l’Eglise catholique

Vous êtes-vous déjà demandé d’où provenait le nom de cette mythique banlieue parisienne ?

Le 27 septembre 1845, Nicolas Levallois décide de fonder une nouvelle cité et lui confère tout naturellement son nom de famille. Tout comme le choix du nom n’est pas anodin, celui de la date ne s’est pas fait au hasard.

Ce jour marque la célébration de Saint Vincent de Paul, saint Patron de Clichy, activiste social et surtout homme vénéré par Monsieur Nicolas. C’est pourquoi aujourd’hui, on retrouve le saint homme en statue de bronze devant la paroisse de Clichy-la-Garenne et sur le vitrail de l’église Saint-Justin.

Une reconnaissance officielle sous l’empereur Napoléon III

Une fois la cité crée, les entreprises accourent pour y ouvrir des commerces et les populations en quête de vie meilleure n’hésitent pas à y élire domicile.

En 1854, l’installation d’une gare de chemin de fer facilite les déplacements entre Levallois et le reste de la France. Quand la célèbre parfumerie Oriza-Legrand y ouvre une usine en 1860, le secteur de l’immobilier explose.

En 1866, la bourgade compte 1 école, 126 marchands de vin, 27 pressings et 45 entreprises diverses.

Il n’en fallait pas plus pour que le 30 juin 1866, l’empereur Napoléon III signe la loi de création de la commune de Levallois-Perret. Entrée en application le 1er janvier 1867, elle conféra à cette zone le statut de ville à part entière.

Les débuts de l’administration municipale de Levallois-Perret

Nommé par décret, le premier maire s’appelle Paul Caillard. C’est au 96 rue de Courcelles, dans un legs fait par Emile Rivay qu’il installera son office. Ce n’est que le 27 mars 1898 pour que Levallois-Perret dispose enfin de son propre hôtel de ville après seulement 3 ans de travaux.