Politique

L’avenir de l’Europe face aux flux migratoires

Aujourd’hui, l’Europe est ébranlée par la question migratoire qui crée une crise politique jusqu’en Allemagne. Le PPE parle d’un renforcement du règlement de Dublin qui est déjà très critiqué. Justement, il s’agit de rejeter une fois de plus le problème ver les pays d’arrivée comme l’Italie et la Grèce. Et on ne s’attendait pas forcément à ça de la part de la Chancelière allemande, Angela Merkel. Mais c’est exactement ce qui est proposé en Allemagne. Le point avec les députés du PPE dont Tokia Saïfi.

Point de vue du PPE sur le règlement de Dublin

L'Union européenne face aux flux migratoires

Le règlement de Dublin fait partie de ce droit. Mais les députées du PPE dont Tokia Saïfi savent que ce système ne fonctionne plus. Les flux migratoires sont trop intenses pour que le système actuel puisse y faire face de manière efficace.

A la recherche de solutions pour soulager l’Union Européenne

Les pays comme l’Italie, l’Espagne et la Grèce se sentent seuls dans l’Union Européenne car ce sont eux qui portent le fardeau du système. Cela montre l’urgence qu’il y a à développer des solutions et à s’accorder.

« Depuis 2015 et la vague migratoire qui est passée par la route des Balkans, l’Union Européenne n’a toujours pas trouvé de solutions. » souligne Tokia Saïfi. « Il est temps de tourner, la page est de trouver des solutions au niveau européen sinon l’Union Européenne se retrouvera sous forte pression ».

Un infléchissement de la politique très rapide

Espace Schengen

Ce qu’Angela Merkel essaie de faire en Allemagne c’est de trouver une solution commune à la question de la migration. C’est une question qui n’a pas encore de réponses, ni en France, ni en Espagne, ni en Italie. C’est un problème européen et par conséquent, une solution européenne doit être la priorité et c’est que que veut réussir le PPE au Parlement européen.

Vers l’effondrement de l’Espace Schengen?

Avec les désaccords concernant la politique migratoire au cœur de l’Allemagne et du Parlement européen, le désordre le plus total risque de s’installer. L’espace Schengen risque aussi de s’effondrer, ce qui serait un désastre pour tous. Selon Tokia Saïfi « il existe des solutions ». Ce qu’il faut faire c’est mettre un terme au business des passeurs, probablement en passant des accords avec la Turquie et certains pays d’Afrique du Nord.

La deuxième chose qui doit être faite, c’est accorder et garantir de la solidarité à l’intérieur de l’Union Européenne. Il ne peut pas y avoir de pays comme la République Tchèque, la Hongrie et la Pologne disant « je m’en fiche, ce n’est pas mon problème ». Tout le monde doit participer. Troisièmement, certains députés européens ont même proposé un plan Marshall pour l’Afrique.

La problématique des centres régionaux

Faire la distinction entre réfugiés et migrants illégaux

Pour distinguer les réfugiés des migrants économiques, des centres existent notamment en Turquie. Certaines voudraient rajouter, la Libye, la Tunisie et l’Albanie. Mais on sait que ces pays n’ont pas les mêmes critères en matière de droits de l’Homme que les pays d’Europe.

Faire la distinction entre réfugiés et migrants illégaux

Tout le monde n’est pas d’accord sur la stratégie a adopté mais Tokia Saïfi indique que Donald Tusk, président du Conseil européen propose la création de de centres d’accueil des migrants en Afrique du Nord et dans les pays avoisinant des régions en guerre comme la Syrie.

En effet si ces centres ne sont pas créés, les gens se tourneront vers les passeurs, risquant leur vie en Méditerranée. C’est pour cela que la seules alternative crédible est d’avoir des centres de traitement organisés par l’Union Européenne. Et c’est déjà le cas dans le nord de l’Afrique où les gens peuvent demander l’asile, le statut de réfugiés dans l’UE.