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Une habilitation électrique adaptée à votre métier

Parmi les nombreux métiers du bâtiment de second œuvre, il y en a certains qui demandent des certifications précises pour assurer que l’ouvrier dispose des compétences nécessaires pour réaliser ses missions. C’est notamment le cas des habilitations électriques pour les spécialistes des courants faibles et forts.

L’Obtention d’une habilitation électrique grâce à  une formation

Une habilitation électrique est définie comme étant une reconnaissance de la capacité d’une personne à effectuer en sécurité une tâche d’ordre électrique ou non électrique, sur ou au voisinage d’une installation électrique. 

Dans le cas où l’employeur vous fait travailler sur des chantiers qui demandent une habilitation électrique spécifique que vous ne possédez pas, il doit obligatoirement organiser et financer une formation préparatoire théorique et pratique. Cette dernière peut être réalisée au sein de l’entreprise ou dans un organisme habilité. Elle dure entre un et trois jours, selon l’habilitation souhaitée. Dans tous les cas, le temps passé en formation est considéré comme un temps de travail effectif, et donc rémunéré par votre employeur.

Après la réussite aux différents modules de formation, vous allez obtenir un “avis après formation” ainsi que le titre d’habilitation électrique. Votre employeur va vous remettre donc un recueil d’instructions générales de sécurité d’ordre électrique. Ce document est strictement personnel et tout comme la carte BTP, il est obligatoire de l’avoir sur soi en cas d’intervention sur un chantier particulier ou professionnel. En cas de perte, il faut prévenir immédiatement votre employeur pour faire le nécessaire.

Mais, il faut savoir que le fait de posséder une habilitation électrique ne vous autorise pas à effectuer des opérations sans l’accord de l’employeur. Vous devez être missionné par votre responsable hiérarchique pour intervenir sur des installations demandant cette certification.

Le recyclage d’une habilitation électrique pour contrôler ses compétences

Tout au long de l’année, l’employeur doit s’assurer que vos compétences sont toujours en concordance avec les évolutions des opérations à réaliser. Si besoin, il peut compléter votre formation et vous faire passer une nouvelle habilitation électrique.

C’est l’employeur qui décide lui-même de la durée de validation du document. En règle générale, il est conseillé de le renouveler tous les deux ou trois ans, pour s’assurer que vous disposez d’une formation à jour. Au-delà de ce délai, vous devez passer  “un recyclage”. Cette formation de mise à niveau vous permet d’entretenir et d’enrichir vos connaissances et votre savoir-faire.

Une habilitation électrique : Pour qui ?

La formation préalable à l’obtention d’une habilitation électrique est destinée à la fois aux salariés amenés à changer une ampoule ou à manipuler un disjoncteur occasionnellement mais aussi les techniciens de maintenance et bien sur les électriciens professionnels.

Une habilitation électrique autorise le salarié à accéder à certains locaux électriques, à exécuter, surveiller ou diriger des travaux d’ordre électrique ou encore à réaliser des essais, des mesurages ou des vérifications sur des installations électriques.

Que vous soyez stagiaire, apprenti, salarié embauché ou intérimaire, votre employeur doit  financer l’habilitation ou le recyclage dès l’instant que vous intervenez sur des chantiers exigeant des actions électriques.

En revanche, un employeur ne peut pas délivrer une habilitation électrique sans le suivi d’une formation de préparation. Quant aux personnels des entreprises sous-traitantes, c’est à leur employeur de financer les habilitations électriques de leurs salariés, même s’ils travaillent sur des chantiers annexes. Pour en savoir plus sur l’habilitation électrique, suivez le lien https://habilitations-electrique.fr/