Environnement

Corrosion des panneaux solaires

Les panneaux photovoltaïques de haute qualité fabriqués par des fabricants réputés ont une durée de vie fiable d’au moins 25 ans. Cependant, les modules de fabricants moins connus tombent souvent rapidement en panne. Cela est généralement dû à la corrosion des cellules solaires. On croit généralement que la formation de la rouille est propre aux métaux ferreux. Dans la pratique, ce n’est pas le cas, car l’intégrité des voies conductrices peut être de nature non seulement oxydative, mais aussi électrochimique.

Corrosion dans les panneaux solaires

Le principal problème de tout SPS est la nécessité de placer les modules à l’extérieur. C’est pourquoi les panneaux solaires et les fixations eux-mêmes sont constamment exposés à des influences environnementales négatives.  Le moindre manquement à l’étanchéité entraîne la pénétration d’humidité dans les pistes conductrices. Le métal et l’eau créent un élément galvanique classique et par conséquent :

  • l’humidité commence à agir comme un électrolyte ;
  • des métaux voisins de types différents forment une paire cathode/anode ;
  • le métal le moins stable électrolytiquement commence à perdre des électrons et se désintègre ;
  • les barres conductrices ou les fixations perdent leur fonction.

Comment éviter la corrosion sur les panneaux solaires

Pour éviter ce scénario, les fabricants utilisent les techniques suivantes :

  • Évitez de combiner des métaux dont les potentiels électrochimiques sont très différents – par exemple, l’aluminium et le cuivre.
  • S’il n’est pas possible d’utiliser un seul matériau (dans les soudures ou les assemblages filetés), les paires les plus proches à cet égard sont sélectionnées. Cela minimise le risque de réaction galvanique.
  • Des solutions de conception sont créées pour permettre l’utilisation de joints isolants aux endroits les plus risqués.
  • Afin d’empêcher l’humidité de pénétrer dans le métal, les surfaces sont peintes avec des peintures résistantes à l’eau.
  • La dernière méthode est le chromage ou la galvanisation de l’acier et l’anodisation de l’aluminium.

Avantages des différents revêtements anticorrosion pour panneaux solaires

  • La peinture est la méthode de protection la plus simple et la plus efficace. Elle ne nécessite pas de frais importants et peut être réalisée par le propriétaire des centrales solaires lui-même. Il suffit de renouveler périodiquement la couche de peinture sur les surfaces exposées et les structures métalliques, protégées de l’humidité, survivront longtemps aux panneaux photovoltaïques. Il n’y a aucune restriction d’application en fonction du matériau. L’épaisseur recommandée du revêtement est d’au moins 1,5-2,0 mm.
  • L’oxydation anodique. Utilisé comme anticorrosif pour l’élément le plus électrochimiquement instable, l’aluminium. Pour éviter que le métal lui-même ne devienne une anode émettrice d’électrons, une couche d’oxyde de surface assume ce rôle. La technologie est fiable et suffisamment durable.
  • La galvanisation. L’utilisation fréquente du zinc pour prévenir la corrosion dans les panneaux solaires s’explique par le fait qu’il est le plus bas dans la série électrochimique. Le contact avec l’humidité est préjudiciable à ce métal, mais il n’affecte pas la couche sous-jacente. Cette méthode est considérée comme idéale en raison de sa polyvalence, de sa fiabilité et de la facilité à renouveler la protection par une galvanisation à froid peu coûteuse. L’épaisseur du revêtement de zinc est d’environ 0,75-0,85 mm dans les climats modérés, et de 1,0-1,2 mm dans les régions à forte humidité et/ou à substances agressives comme le peroxyde d’hydrogène.