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Quand les fauteuils roulants intègrent les nouvelles technologies

S’il y a un domaine où la recherche, les découvertes, les inventions et les innovations se produisent à un rythme effréné, c’est bien celui de la médecine. Pratiquement tous les secteurs bénéficient de cette force créative des scientifiques. Cet article braque les projecteurs sur les progrès technologiques qui touchent les fauteuils roulants. Grâce à eux, cet «?appareil?» gagne en confort, en maniabilité, en légèreté et en praticité. La mobilité s’en trouve alors grandement facilitée et l’autonomie s’accroît naturellement.

Les fauteuils manuels ne sont pas morts

Avec la surabondance des fauteuils électriques, on a tendance à penser que les fabricants ont cessé de produire des fauteuils manuels. Cette impression est fausse. Les fauteuils manuels existent toujours, mais ils sont améliorés. Par exemple, il est possible de leur ajouter une motorisation. Le conducteur peut alors économiser ses forces, et surtout, il peut se permettre de se rendre dans un grand nombre d’endroits, y compris ceux qui possèdent une pente. Une fois de retour chez lui, il lui suffit de retirer la motorisation pour retrouver son fauteuil classique. Cette motorisation est l’un des progrès les plus visibles en matière de fauteuils manuels. D’autres innovations sont plus discrètes bien qu’elles aient contribué à fortement améliorer l’équipement. Elles portent, entre autres, sur les matériaux et sur les mécanismes (merci à la domotique, voire à la robotique).

Les mécanismes sont plus sophistiqués

Désormais, sur certains fauteuils roulants, il est possible de régler la posture de la personne qui les occupe, et même, de lui faire faire des rotations. Certains fabricants sont même en train de travailler sur la manière de permettre aux utilisateurs de leurs produits d’adopter une position debout depuis le fauteuil. D’autres pensent à équiper le fauteuil d’un bras articulé ou d’un bras robotisé. Avec de tels systèmes, la personne à mobilité réduite peut accomplir des tâches qui lui étaient impossibles à faire auparavant. Les chercheurs pensent même plus loin : ils sont en train de mettre en œuvre ce que l’on appelle des interfaces cerveau-ordinateur qui vont à la fois faciliter la communication et permettre de se déplacer plus aisément en fauteuil roulant électrique.

Les fauteuils connectés s’appuient sur Internet

Avec la transformation numérique qui est en train de s’opérer à tous les niveaux, il était difficile de ne pas l’appliquer aux fauteuils roulants. Ces derniers se sont alors métamorphosés en machines connectées qui fonctionnent, entre autres, à partir d’une riche base de données. Le fauteuil peut alors être perçu comme une extension artificielle de l’intelligence du conducteur. Le fauteuil connecté peut par exemple lui donner la liste des restaurants de sa ville et qui sont capables d’accueillir les personnes à mobilité réduite. Il est difficile de le nier : les solutions technologiques sont une aubaine pour les personnes à mobilité réduite.