Santé

Se rendre compte de l’importance de l’étude des maladies infectieuses

Malgré la prouesse de la recherche scientifique sur les maladies infectieuses, elles ne cessent pas de faire des ravages dans le monde. Les pays riches sont tout aussi touchés que ceux en voie de développement. Le fait est qu’elles se répandent plus facilement avec l’évolution des moyens de transport. En plus, de nouveaux micro-organismes émergent chaque jour et certains deviennent résistants aux antibiotiques.

 

Historique des maladies bactériennes

IHU-méditerranée et les maladies infectieuses
Les maladies infectieuses

Quand la recherche scientifique n’était pas aussi développée que de nos jours, les maladies infectieuses ont causé de nombreuses mortalités sur notre planète. Maintenant, ça a considérablement diminué, mais le problème est toujours présent ou même devient plus fort.

En 1854, une épidémie de choléra frappa la banlieue de la ville de Londres. Le Docteur John Snow en a découvert la cause. C’était une source d’eau potable infectée afin de limiter la contagion, le Docteur Ignace Philippe Semmelweis conseillait aux habitants de laver leur main avec de l’eau de javel, mais ça n’a pas empêché l’épidémie de se propager. Après cet incident, on a publié un livre en 1861. En 1956, le docteur Doll et Bradford Hill, des chercheurs britanniques, démontrent que le tabac peut entraîner un cancer broncho-pulmonaire.

La fin des maladies pathogènes a été annoncée vers la fin des années 1970, 15 à 20 ans plus tard, de nouveaux micro-organismes néfastes ont été découverts. C’est surtout le moment de l’apparition du sida, des infections dites émergentes. Elles gagnent en force, c’est-à-dire, difficile à combattre. Le bioterrorisme rend ces agents infectieux encore plus résistants aux antibiotiques ou anti-infectieux.

Quelques années se sont seulement écoulées lorsque le virus Ebola ou MVE a touché l’Afrique de l’Ouest. Avant, ce mal n’était présent que dans les forêts tropicales. Mais avec le flux de population des gens de la campagne vers la ville, il s’est propagé facilement dans les zones urbaines. C’est le cas également de la dengue qui affectait plus particulièrement l’Asie du Sud-est et l’Amérique latine, le Japon est devenu sa nouvelle cible il y a quelques années.

 

Les contaminations les plus problématiques

Bactéries, maladies infectieuses, Didier-Raoult
Les contaminations bactériennes

Les pathologies et maladies infectieuses causées par les bactéries, parasites et champignons qui affectent le plus la santé publique sont :

  • Les infections nosocomiales dues à des bactéries comme les staphylocoques, les entérocoques, lespseudomonas aeroginosa, Escherichia coli et les champignons plus spécialement Candida et Aspergillus.
  • Les maladies respiratoires, dont les pneumonies générées par l’attaque du Mycobacterium tuberculosis, pneumocoques, Haemophilus influenzaeEscherichia coli et Listeria monocytogenes.
  • Les affections intestinales enduites par l’ingurgitation d’aliments qui contiennent des Salmonelles, Campylobacter, Escherichia coli, Listeria monocytogenes, Staphylococcus aureus, Bacillus cereus et yersinia enterocolita, entamoebes.
  • Les pathologies secondaires comme les cancers et les maladies auto-immunes occasionnées par l’Helicobacter pylori et Chlamydiae.
  • Les infestations caractéristiques des pays tropicaux dus à des parasites tels que le paludisme, maladie du sommeil et leishmaniose.

Quant aux maladies virales les plus fréquentes, ce sont :

  • Les hépatites des virus A, B, C, D.
  • Le sida obtenu après la transmission du VIH.
  • Les pneumonies et maladies respiratoires obtenu après l’infection par les virus de la grippe ou le virus respiratoire sycytial.
  • Tumeurs attribuées aux papillomavirus, herpèsvirus, virus des hépatites, rétrovirus.
  • Les maladies dites « nouvelles » ou transmissible de l’animal à l’homme. Les principales causes sont les virus de la grippe, le coronavirus, le virus des fièvres hémorragiques, les bactéries
  • Encéphalopathies déclenchées par les prions.

Bien que la science a bien évolué, il ne faut pas sous-estimer ce genre de problème. Il ne faut pas oublier que ces micro-organismes sont des êtres vivants et qu’ils luttent pour survivre, donc ils s’adaptent, et ce qui ne les tue pas les rend encore plus fort.