Tout savoir sur les activités d’un antiquaire

Le travail d’antiquaire consiste à acheter et revendre des objets anciens. Ces derniers peuvent être des meubles, ou des tableaux, ou encore des tapis qu’il a préalablement restaurés. Pour les trouver, il va dans les brocantes, salles de ventes, marchés aux puces et expositions. Grâce à ses connaissances approfondies en histoire de l’art et ses expériences, il sait reconnaitre un objet authentique, ayant de la valeur et susceptible d’être revendu à bon prix. Ses compétences et ses expertises sont utiles et peuvent être sollicitées dans le monde entier. Cet article vous explique le quotidien de l’antiquaire, ainsi que ses compétences particulières.

Le quotidien d’un antiquaire

Cet antiquaire qui se trouve en Vienne par exemple est toujours à la recherche d’objets anciens. En effet, il s’intéresse à tout ce qui est pièces de collections, de meubles anciens, livres, argenteries et autres objets rares qu’il va acheter pour ensuite les exposer dans son magasin en vue de les revendre.

Mais avant de se lancer dans l’achat d’un objet qui l’intéresse, il va d’abord s’assurer de son authenticité, son origine ainsi que sa valeur. Pour cela, il fait lui-même ses recherches. Ces renseignements lui servent beaucoup pour informer ses futurs clients quant à l’histoire, le style et l’époque à laquelle a vécu l’objet dont il met en vente. Un antiquaire est souvent spécialisé dans un domaine particulier. Il est judicieux de lui demander son expertise si l’on possède un objet ancien qui pourrait entrer dans ses domaines de compétences.

Certains objets qu’il achète sont en mauvais état. Dans ce cas, il procède d’abord à sa remise en état. Pour cela, il va pour la plupart des cas faire le nettoyage de l’objet, en passant par de petites réparations si nécessaires. Mais quand la restauration est délicate, il fait appel à des professionnels de restaurations d’art comme les restaurateurs de tableaux, les lustriers, les doreurs de bois, ou encore des ébénistes, etc.

Des compétences et expériences exigées.

Le travail d’antiquaire n’est pas de tout repos. Outre la gestion de son magasin, il se déplace fréquemment pour les recherches d’objets rares. En effet, il doit parcourir les marchés aux puces, salles des ventes, salons professionnels en France ou à l’étranger pour acheter des antiquités. Et la concurrence est rude. En effet, rien qu’en France, en 2009, il y aurait plus de 10 394 entreprises spécialisées dans la vente d’antiquités.

La connaissance du marché de l’art est une obligation pour réussir dans le métier.  En effet, il doit connaitre les règlementations et les cours des marchés afin de ne pas essuyer des pertes. Pour cela, il est nécessaire de faire des recherches et approfondir ses connaissances de l’art afin d’avoir un jugement artistique sûr. Devenir un professionnel demande de la persévérance, ainsi la plupart des antiquaires ont débuté comme vendeurs chez un confrère ou comme brocanteurs, afin d’apprendre le métier et acquérir de l’expérience.

Pour pouvoir gérer au mieux son magasin, l’antiquaire doit connaître les techniques de vente ainsi que les éléments de base en comptabilité et gestion administrative. Dans le cas contraire, il doit faire appel à un comptable. Puisqu’il s’agit maintenant de revendre les biens qu’il a achetés, il lui faut développer des capacités relationnelles et un sens commercial affirmé. L’intérêt pour les antiquités dépasse les frontières. Ainsi des clientèles étrangères ne sont pas rares. De ce fait, il est utile pour l’antiquaire de maitriser des langues étrangères.