Logement

Tour d’horizon des prix d’un bien immobilier dans les communes de France

Avant d’acquérir une propriété immobilière, il est important de bien se renseigner sur les prix. Cependant, ceux-ci dépendent fortement de sa localisation, c’est-à-dire de la commune à laquelle elle appartient. À cet effet, ce guide peut aider les acheteurs dans leurs recherches.

 

Les communes les plus chères

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Les prix des communes de France

Généralement, ce sont les grandes agglomérations qui affichent les prix les plus élevés dans le secteur immobilier. Effectivement, ceux-ci y dépassent les 4000 € par m². C’est le cas, par exemple, des communes de Paris où ils peuvent atteindre jusqu’à 12 500 € dans le 6ème arrondissement et 12 410 € dans le 7ème. Le coût le plus bas est celui du 19ème arrondissement qui est de 6 890 €. À Bordeaux, les tarifs du bien immobilier sont également élevés, notamment en ce qui concerne les bâtiments anciens qui peuvent coûter jusqu’à 4 240 € le m². Pour les nouvelles constructions, ils sont de 4 100 €/m². Quant à Bruges, le coût moyen des propriétés y est de 4 112 € par m².

 

Étant responsable de la gestion des propriétés, le syndic de copropriété peut fournir de plus amples informations concernant ces tarifs. C’est également le cas pour les propriétés à prix modérés.

 

Les communes où les coûts des propriétés sont modérés

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Prix des biens immobiliers en France

Si le prix de l’immobilier est loin d’être à la portée de toutes les bourses dans les communes de la capitale et des autres grandes villes, il est plus modéré dans celles des autres. Dans certaines localités de Marseille par exemple, les acquéreurs peuvent disposer d’un logement à un coût moyen de 2 310 € le m². À Nantes, notamment à Saint-Herblain et à Rezé, une maison coûte respectivement, 1 850 € et 1 890 € par m². À Carquefou ainsi qu’à Saint-Sébastien-sur-Loire, les tarifs sont plus élevés, mais sont encore en dessous de 3 000 €. Effectivement, dans la première commune, les acheteurs ont la possibilité de trouver un logement à 2 480 €/m². Tandis que dans la seconde, ils peuvent en trouver à 2 020 €/m².

 

À Toulouse ou, plus précisément, dans certaines de ses communes le tarif immobilier est aussi modéré, malgré une augmentation des transactions de 18,9 %. À titre de référence, le coût moyen d’un logement y tourne autour de 2 760 € par m². À Aspet, à Balma ainsi qu’à Muret, le prix au m² est, respectivement, de 1 350 €, 2 960 € et 1 935 €. Ainsi, en Haute-Garonne les biens immobiliers sont encore accessibles pour la classe moyenne. Pour en savoir plus, il faut se renseigner auprès d’un syndic de copropriété.

 

Les communes les plus abordables

 

Malgré le coût exorbitant des biens immobiliers dans les grandes villes, les communes des provinces disposent encore de plusieurs logements abordables. C’est le cas de celles qui se trouvent en dehors de Paris, de Bordeaux ou de Lyon. D’après un reportage effectué par un média télévisé, le prix des studios y équivaut à celui d’un véhicule neuf. Parmi les exemples que ce dernier a soulevés, il y a Saint-Étienne. La ville est la préfecture du département de la Loire dans le sud-est de la France. En moyenne, le tarif d’un bien immobilier dans cette commune est de 860 € par m². Il a également parlé des maisons de Saint-Quentin qui sont un peu plus chères avec 10 € de plus, mais qui restent peu onéreuses.

 

Si le prix de l’immobilier dans ces localités est aussi faible, c’est parce qu’elles n’attirent que très peu d’investisseurs à cause de la fragilité de son potentiel économique. Dans certaines communes, il tend même à baisser de manière continue. C’est le cas pour Roubaix où la chute atteint 30 % et pour Saint-Étienne où celle-ci est de 37 %.